Armor – John Steakley

Un curieux roman de SF militaire, qui ne montre pas un seul soldat la moitié du temps et parle finalement plus d’armure psychologique que d’armure de combat l’autre moitié 

armor_steakleyJohn Steakley (1951-2010) était un écrivain texan certes peu prolifique, mais dont les deux seuls romans publiés ont été, dans leur genre, assez marquants : le premier est Vampire$, qui servira de base au film du même nom réalisé par John Carpenter en 1998; le second est le livre dont je vais vous parler aujourd’hui, sorti en 1984 et considéré comme un classique de la SF militaire (volet terrestre, par opposition au volet spatial à la Weber / Campbell). L’auteur travaillait depuis plusieurs années sur une suite à Armor au moment de son décès, suite qui ne verra donc jamais le jour.

On compare souvent ce roman à Starship Troopers de Robert Heinlein, mais la ressemblance n’est que superficielle, comme je vais vous l’expliquer. Ce livre a aussi une particularité : on change à plusieurs reprises à la fois de protagoniste et de mode de narration, passant de la troisième à la première personne, et inversement. Un procédé qui, sans être unique, n’en est pas moins assez peu courant, particulièrement en SF. 

Une petite mise en perspective : Starship Troopers et la SF militaire à exosquelettes de combat

Pour analyser correctement le premier quart d’Armor, il est nécessaire de connaître Starship Troopers. Le livre, hein, pas le film de Paul Verhoeven, qui a réussi l’exploit (entre autres choses) d’en retirer un des éléments les plus emblématiques : les exosquelettes de combat. Eh oui, dans le roman d’Heinlein, Rico et ses petits camarades portent des armures blindées, leur permettant d’opérer dans le vide, des atmosphères irrespirables ou toxiques, de résister aux armes ou aux coups ennemis, de faire des bonds prodigieux, de soulever des poids de… oh, plus que ça, d’examiner leur environnement grâce à tout un tas de capteurs, et bien entendu de renvoyer l’ennemi communiste, pardon arachnoïde, à l’âge de pierre, que les armes en question soient intégrées au scaphandre ou portables.

Dès lors, quelle n’a pas été la surprise de votre serviteur, lorsqu’il s’est rendu dans une salle de cinéma en 1997, de constater la totale absence des combinaisons en question dans le film. C’est un peu comme si, dans le premier Iron Man, Tony Stark avait été « en civil » tout le long, sans jamais porter son armure. Je pense même qu’on aurait du rebaptiser le film « Starship Troopers en slip ».

Pour comprendre l’importance de Starship Troopers dans la SF, quelle que soit sa forme d’expression (roman, manga / comic / BD, films d’animation, etc), il faut réaliser qu’il marque quasiment la naissance du sous-genre « à armures de combat » de la SF militaire (quasiment car Heinlein a eu un illustre précurseur : E.E « Doc » Smith), qu’il a eu un gros impact sur celle à Mechas, et un plus important encore sur d’autres auteurs, de Joe Haldeman à John Scalzi (qu’ils s’inscrivent dans la continuité ou à l’opposé d’Heinlein, d’ailleurs).

Le premier quart d’Armor, en gros, est donc du Starship Troopers, mais sans l’aspect politique, sociétal et idéologique qui caractérisait ce roman. John Steakley a déclaré avoir été frustré par la brièveté des combats à proprement parler dans le roman d’Heinlein, et a donc écrit le sien en conséquence. Et donc, pendant une bonne centaine de pages, l’action est quasi-omniprésente.

Felix

Nous suivons, dans la première partie (qui fait un quart du total), Felix, un bleu de 26 ans qui n’a jamais connu un largage en armure de combat et qui vient d’achever une hâtive formation de moins d’un an avant d’être précipité dans l’enfer de la guerre contre les Fourmis (imaginez celles de chez nous se tenant sur deux pattes, utilisant les deux autres paires pour se battre, et faisant trois mètres de haut, et vous aurez une bonne idée de la chose). Ben oui, hein, tant qu’à faire du Heinlein, autant mettre un ennemi insectoïde ! Cette partie, qui se déroule en 2077, est racontée à la troisième personne.

Felix, c’est l’anti-Juan Rico (héros de Starship Troopers) : il est très doué (d’après les tests), mais il refuse d’être promu, de commander, de se mettre en avant. C’est un peu le guerrier né-mais-contre-son-gré, doté d’un talent immense mais sans passion pour le carnage. Il est caractérisé par son fatalisme, et quelques allusions permettent d’entrevoir un passé assez mystérieux, d’autant plus qu’il l’occulte, réprime systématiquement ses souvenirs. D’ailleurs, sur le plan psychologique, il est très… spécial : en situation de combat ou d’urgence, la partie douée d’empathie de son esprit se « met en retrait », laissant la place au « moteur » / la machine (the engine), une sorte de version froide, « robotisée » et à haut rendement de lui-même.

A ce stade, on peut remarquer une chose : l’univers est incroyablement flou et peu détaillé. Il y a des allusions à des guerres antérieures, vous savez que la Flotte est toute-puissante dans la société humaine (voire qu’elle est la société humaine), qu’il y a des dizaines de planètes colonisées, vous avez quelques vagues aperçus de la technologie utilisée (mais tellement peu nombreux et solides qu’on est sur un anti-David Weber), et c’est tout. Vous ne connaissez rien du système politique, des causes ou enjeux de la guerre (ce n’est que beaucoup plus tard dans le roman que vous comprendrez que la Terre a été initialement attaquée par les Fourmis, là encore dans une copie flagrante de Starship Troopers), le lecteur est juste là pour assister à de la castagne, le fond étant absent, en tout cas beaucoup plus que chez Heinlein. Du moins (et j’insiste là-dessus) à ce stade de votre lecture.

combat_armorLe largage sur la planète Banshee se passe mal (et c’est un euphémisme) : Felix, assigné d’office chez les éclaireurs par sa hiérarchie, se retrouve, dès qu’il pose son pied blindé sur ce monde, projeté dans un maelstrom de confusion et de violence. L’écriture, dans cette première partie (et j’insiste là-dessus, une fois encore), est assez basique, mais en revanche l’auteur s’y entend pour vous projeter au cœur de l’action, vous faire haleter comme dans un thriller. Sur le plan de l’immersion, c’est, sans être phénoménal, aussi réussi qu’un bon film de guerre filmé caméra à l’épaule (l’auteur emploie une technique assez originale : pour simuler le rush d’adrénaline et la confusion du combat, il laisse parfois tomber toute ponctuation, y compris les points, et vous livre des phrases-paragraphes). Felix va se retrouver isolé, et faire face à des problèmes très Seul sur Mars (l’atmosphère de la planète étant hautement toxique), du genre ravitailler en énergie son armure avant que la jauge n’atteigne zéro. Il finira par rejoindre les autres survivants, et se rendra compte de la dérouillée que les Fourmis ont fait subir au fier corps expéditionnaire : dix mille soldats sont arrivés, seule une fraction minuscule en a réchappé. Etant un des deux éclaireurs survivants, Felix va devoir se charger de la difficile tâche d’atomiser le plus proche nid des extraterrestres, donnant un répit aux survivants qui ne pourront être ré-embarqués que dans plusieurs heures…

A ce stade, je suis mitigé : entre le niveau d’écriture, le manque d’épaisseur de l’univers, le manque absolu d’originalité (c’est du Heinlein, quoi, avec même de gros clins d’œil, du genre « Ta famille est en Amérique du sud ? Tu es là pour te venger ? »), le niveau très pulp des descriptions des armures, armes et autres technologies, et surtout les aberrations sur le plan militaire (pour déclencher une explosion nucléaire, les fantassins doivent, en gros, pirater leur propre armure et se faire sauter avec; les armes de soutien de l’infanterie, les mines antipersonnelles, l’artillerie de campagne, connaît pas, ou si peu -par contre, l’absence de frappes orbitales ou de support aérien est expliquée par des particularités de la planète-; seule une Fourmi sur je ne sais pas combien est armée, et ainsi de suite), je me dis que pour le moment, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Et là, on tourne une page, et…

Jack Crow

2081. Nous faisons la connaissance de Jack Crow, un nouveau protagoniste. La narration bascule de la troisième à la première personne. Jack, prisonnier dans une sorte de bagne extraterrestre, réussit à s’échapper du complexe, mais, poursuivi par les gardiens, il ne doit son salut et son départ de la planète qu’à un vaisseau déserteur de la Flotte. Son capitaine, le terrible Borglyn, demande à Jack, en échange de l’aide qu’il vient de lui fournir, de lui donner un coup de main pour ravitailler en carburant pour déplacement hyperluminique son vaisseau mutin. Etant pourchassé par la Flotte, il n’a en effet qu’une seule possibilité pour le faire avant d’être à court de combustible : une planète appelée Sanction. Celle-ci, éloignée de l’espace de la Flotte, abrite pourtant un projet de recherche scientifique de cette organisation. En échange, Jack recevra sa propre navette haut de gamme, plus quelques millions de Crédits pour faire bonne mesure…

Il se trouve que Jack est célèbre, même si le lecteur met pas mal de temps à comprendre en quoi. En gros, c’est une sorte de Snake Plissken de l’espace, un aventurier (et pirate – ou accusé de piraterie, du moins-) adulé comme une sorte de rock star. De plus, bien des choses dans son comportement rappellent un autre anti-héros badass, à savoir Jack Reacher (pourtant postérieur de 13 ans à l’écriture de ce livre), notamment sa foi absolue en ses capacités et la mortelle facilité avec laquelle il donne de terribles raclées à mains nues à des opposants plus forts ou plus nombreux, tout en secouant la tête en disant « je vous avais prévenus ».

Borglyn a besoin de Jack pour pénétrer dans le complexe scientifique (qui est en fait un vaisseau transformé en base, et qui ne volera plus jamais) et désactiver ses défenses, à la faveur de sa réputation (bien que je trouve personnellement peu logique qu’un personnage à l’aura sulfureuse soit admis sans plus de questions que ça au sein d’un projet gouvernemental, mais passons…). Pour s’attirer les bonnes grâces du scientifique en chef, Hollis Ware, qui tente de comprendre, via une étude historique, pourquoi la guerre contre les Fourmis fait autant de morts, il lui apporte une armure d’éclaireur trouvée dans la navette donnée par Borglyn. Une armure qui contient l’enregistrement de ce qu’a vu et ressenti le soldat qui était à l’intérieur. Et devinez de qui il s’agissait ? Eh oui, un certain Felix. Voilà qui fait le lien, qui ne paraissait pas évident au début, entre les deux parties très dichotomiques (y compris, en partie, en terme de style) du récit.

Dans la troisième partie du livre, Hollis, Lya, qui en est amoureuse, et bien sûr Jack, vont faire une expérience très immersive des combats et surtout de la psychologie très particulière de Felix, grâce à un dispositif expérimental qui permet à un « spectateur » de revivre les données enregistrées dans l’armure, via une altération des ondes cérébrales de l’expérimentateur afin qu’elles correspondent en partie à celles enregistrées sur le porteur du scaphandre. Cette partie, très psychanalytique, va donner lieu à des passages assez fascinants sur le mode de fonctionnement de l’esprit de Felix, mais aussi sur ceux de Jack et, dans une certaine mesure, de Lya. Pour des raisons diverses, ils vont en effet se mettre à haïr la capacité du soldat à survivre, survivre et survivre encore, au mépris de toutes les statistiques (et c’est là qu’on s’aperçoit que le long laïus sur les chances de survie d’un soldat après tel nombre de largages dans la première partie avait en fait une importante utilité, qui ne sautait pas totalement aux yeux sur le moment).

Comme vous vous en doutez, la quatrième partie va remettre en scène Felix, avec un nouveau basculement de la narration à la troisième personne. Les parties deux et trois, mettant en scène Jack et les autres, sont d’une qualité assez fluctuante, que ce soit au niveau de celle d’écriture (il y a de très bons passages, d’autres employant un langage trop familier) ou de l’intérêt de certaines scènes (le roman aurait pu, voire même parfois , être élagué, certaines scènes sont complètement inutiles ou, pire, baissent la qualité générale).

Felix – seconde apparition *

Veteran of the Psychic Wars, Blue Öyster Cult, 1981.

Nous sommes six mois après le premier « largage » de Felix (c’est à ce stade qu’on comprend, ce qui n’était absolument pas évident au début du livre, que la Flotte emploie une technologie de téléportation). Déployé une vingtaine de fois (ce qui est du jamais vu), blessé une dizaine, il ne devrait, statistiquement parlant, plus être en vie. L’équipe médicale du vaisseau décide donc de le mettre en service « léger ». Il est certes renvoyé sur Banshee une fois de plus, mais juste pour faire du baby-sitting auprès d’une bande d’officiers supérieurs et d’ingénieurs, des bureaucrates qui n’ont jamais participé à un combat mais veulent en voir un (comme un spectacle), en toute sécurité.

Il est assigné au Colonel Canada Shoen, une jeune femme qui a eu l’idée de compter le nombre de larves de Fourmis présentes dans les dépôts de « ravitaillement » de l’ennemi, et qui servent donc de renforts. Pour cela, on déploie, à proximité de l’un d’eux (commodément isolé), un fort préfabriqué, on construit un champ de tir mortel avec des canons-blazer, et on attend que les Fourmis en sortent pour les tuer puis les compter, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. Et au passage, les gratte-papier de l’état-major en profitent pour regarder, bien en sécurité derrière des murs de trois mètres d’épaisseur, le spectacle…

On le sentait venir dans la partie précédente, mais la psychologie de Felix et sa description par l’auteur sont le point fort du livre. On discerne, à ce stade, le point commun entre les deux protagonistes, Felix et Jack : ce sont des personnages jusqu’ici imperturbables, qui se révèlent soudain humains à nouveau, à leur grande surprise et leur immense inconfort. On découvre aussi l’histoire et la véritable identité de Felix, même si, vu les indices donnés par l’auteur, elles n’étaient pas bien difficiles à deviner. On comprend, enfin, que l’armure qui donne son titre au livre n’est pas tant celle, physique, que Felix porte, que celle, psychologique, psychiatrique presque, qu’il a bâti dans son esprit.

Cette partie est un peu trop prévisible, et elle n’est également pas exempte de scènes sans utilité qui auraient facilement pu être évacuées pour donner plus d’impact à l’histoire. La fin, par contre (qui correspond également à celle des enregistrement visionnés par Jack et les autres) est assez surprenante.

Jack – seconde apparition

Nous retrouvons donc Jack (et la narration à la première personne), alors que la « ville » (le bidonville plutôt) qui entoure le complexe scientifique sombre dans le chaos. Borglyn, en effet, a lancé son opération. Jack est alors confronté à un épineux dilemme : tenir ses engagements ou aider ses nouveaux amis, Hollis et Lya…

Cette ultime partie est riche en révélations ou rebondissements, malheureusement ultra-prévisibles. De plus, comme dans la partie précédente, elle ne fait finalement que présenter des protagonistes assiégés dans un fort. La fin est assez abrupte, et l’épilogue encore plus.

En conclusion

Ce roman est souvent comparé à Starship Troopers, dont il s’inspire lourdement (armures de combat, ennemi insectoïde, attaque de la Terre et spécifiquement de l’Amérique du sud, univers où la Flotte est toute-puissante, etc). Cependant, il est très loin de proposer la réflexion politique et sur la nature des sociétés du livre de Robert Heinlein, et sur le plan littéraire, il est loin d’approcher le niveau de cet auteur (j’ai rarement vu autant de fautes dans un roman en VO, pour commencer, sans parler d’un style très fluctuant, parfois intéressant, parfois assez basique).

Théoriquement, c’est de la SF militaire, mais d’une part, une moitié du livre ne met en jeu aucun soldat (des déserteurs devenus pirates, à la rigueur, et encore, d’assez loin), 40 % ne montre quasiment aucun combat, et surtout, les codes du genre ne sont pas là : les tactiques présentées sont pipi-caca (lorsque tout ne se résume pas à « taaaaapeeeer ! »), la description technique des armements brille par son absence, et on sent que l’auteur n’a qu’une connaissance très basique du milieu. Bref, on est très loin d’Heinlein ou de David Weber, d’autant plus que l’univers décrit… ben ne l’est pas, justement, tout ça reste bien trop flou.

Le passage fréquent d’un protagoniste à un deuxième, et d’une narration à la troisième vers une autre à la première personne peuvent aussi perturber, comme les fluctuations dans le style dont j’ai déjà parlé ou la profusion de scènes à l’utilité discutable (ce qui entraîne des fluctuations de rythme également). Enfin, on pourra déplorer que le liant entre les deux « sous-livres », entre les deux parties de l’histoire, mette autant de temps à se dévoiler complètement (si on ne l’a pas deviné avant).

Pourtant, il y a quelques points très positifs là-dedans, principalement l’immersion dans les combats et surtout la psychologie très développée des personnages et son utilisation dans l’intrigue. L’armure qui donne son titre à l’ouvrage est au moins autant, sinon plus, un mécanisme de défense psychologique que physique (et non, ce n’est pas un moyen de se protéger des horreurs de la guerre, c’est même tout l’inverse quelque part : le stress du combat sert à faire entrer l’esprit du protagoniste dans un état dans lequel il occulte un autre traumatisme).

Au final, donc, si je reste déçu par ce qui est présenté comme un livre important dans la SF militaire (volet terrestre), sur un pur plan SF (non-militaire), tout n’est pas à jeter. Même si ça ne restera clairement pas ma lecture de l’année.

Niveau d’anglais : facile (il est probable que certains d’entre vous aient un niveau d’anglais supérieur à celui de l’auteur, c’est tout dire…).

10 réflexions sur “Armor – John Steakley

  1. LOL, mon niveau d’anglais serait donc supérieur à celui de l’auteur! Rien que pour cela, je n’aurais pas envie de le lire…. si je n’avais pas été convaincue de passer mon tour à la fin de ton premier paragraphe.
    Le film Starship Troopers est passé passablement à côté du roman ( je n’ai pas trouvé de mot en pass pour après passablement).
    Bref, non merci!

    Aimé par 1 personne

    • Le pire est que le film est passé intentionnellement à côté du roman, le réalisateur vomissant tellement ce dernier qu’il a fait tout son possible pour accentuer le côté fasciste qu’il prêtait à Heinlein (le même Heinlein héros de la contre-culture US avec En terre étrangère, roman ultra peace & love, au passage…). D’où le casting de gravures de mode très ubermenschen et les uniformes très, hum, Hugo Boss.

      Aimé par 1 personne

  2. Ta critique, plutôt négative, est tout de même intrigante et me donne envie de le lire malgré tout. Mais je vais plutôt me rabattre dans un premier temps sur Heinlein que je n’ai pas encore lu.

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